Mener et exploiter des enquêtes

Méthode principale

L'ESSENTIEL

Les enquêtes qualitatives donnent accès à des informations non disponibles dans les enquêtes représentatives quantitatives : notions de confort, d’entraves au déplacement, de contraintes, de perceptions… Plusieurs méthodes sont possibles, telles que  les entretiens, les parcours commentés, questionnaires.

Elles peuvent également donner de l’information sur des thématiques particulières : tourisme, stationnement, vélo…

 

Les enquêtes qualitatives

Le cadre des enquêtes qualitatives

Pourquoi réaliser des enquêtes qualitatives ?

La mobilité peut être appréciée à partir de données qualitatives. Pour ce faire, il convient de mettre en œuvre un protocole d’enquête compréhensif qui aura pour principal objectif de déceler les logiques de mobilité des individus. En effet, ces logiques comportent une forte dimension sociologique et culturelle. Les enquêtes qualitatives ont vocation, plus particulièrement, à donner accès aux processus d’arbitrage difficilement quantifiables.
 

Philosophie des enquêtes qualitatives

Si la question de la représentativité préoccupe légitimement le chargé d’enquête quantitative, c’est davantage celle de la diversité dont se souciera le chargé d’enquête qualitative. L’important est de composer un éventail raisonné de quelques personnes suffisamment différentes pour ne pas risquer un biais interprétatif d’âge, de sexe, de classe sociale, etc.
Analyser les comportements de mobilité d’un point de vue qualitatif suppose de parvenir à appréhender le vécu de l’usager des lieux (plus ou moins publics), des espaces (de circulation) ou des véhicules. Ces lieux, espaces et véhicules ne sont pas simplement fonctionnels, ils sont le théâtre de l’infinité des micro-événements qui composent la vie quotidienne. Ils ne sont donc pas seulement traversés, ils sont habités.
 

Les méthodes d’enquêtes qualitatives

Les protocoles d’enquêtes qualitatives sont potentiellement relativement longs à mettre en œuvre (l’entretien compréhensif réclame une véritable disponibilité de l’enquêté) comme à exploiter (exemple : retranscription de plusieurs dizaines d’heures d’enregistrement). Selon l’objectif de l’étude, différentes méthodes peuvent être sollicitées pour explorer les comportements de déplacements.
 

L’observation

L’observation peut être silencieuse et éthologique. Cette posture d’enquête désengagée consiste à « voir sans être vu ». Il s’agit d’une investigation qui minimise les biais d’enquête. On est alors à l’affût des gestes, des postures, des regards, des conversations ou des conduites socialement marquées des individus dans leur mobilité, que l’on peut enregistrer avec divers supports : notes, photographies, enregistrements sonores ou vidéo.

L’observation peut aussi être participante. Il s’agit alors de se placer in situ. L’enquêteur utilise l’ignorance du béotien comme un outil. Généralement, il profite du fait qu’il est lui-même étranger au territoire étudié pour se confronter aux différents problèmes de mobilité, qui peuvent passer inaperçus pour les usagers qui y sont habitués mais néanmoins pénibles ou contraignants. Le chargé d’étude se met alors en situation d’enchaîner les tâches à accomplir par lui-même en se donnant une contrainte (exemple : se rendre à telle destination) ou une mission plausible (exemple : louer un véhicule). Cette forme d’investigation naïve permet de repérer de nombreux dysfonctionnements consignés ensuite dans un rapport d’étonnement.
 

L’entretien compréhensif

Il s’agit d’un « classique » dans la panoplie des méthodes qualitatives. L’entretien compréhensif vise à recueillir des informations relatives à la mobilité des individus en partant d’une conversation approfondie. Cette méthode est d’apparence anodine, car l’enquêté a le sentiment de participer à une conversation, en compagnie d’une personne qui prend le temps de l’écouter. Dans les faits, l’enquêteur dispose d’un guide d’entretien. Souple, ce guide est une sorte de fil rouge qui lui permet de recentrer la conversation sur les sujets qui l’intéressent. L’entretien compréhensif semi-directif prend du temps (une disponibilité minimale d’une heure de l’enquêté est requise). Ce point limite le champ d’application de cet outil aux individus les moins pressés. Il semble évident qu’un certain nombre de conditions doivent être réunies afin d’entreprendre un entretien semi-directif. Certains lieux – où les personnes sont relativement inactives – semblent plus appropriés que d’autres. La méthode permet d’accéder à la complexité du choix modal, mais aussi à celle des programmes d’activités. Finalement, elle contribue à mieux comprendre les comportements de mobilité observés.

Les parcours commentés

La méthode des parcours commentés cherche à placer l’enquêté dans une situation concrète et à l’inviter à la décrire et à la commenter tout en guidant l’enquêteur dans ses pérégrinations, d’un point de départ à un point d’arrivée ou selon un scénario définis par l’enquêteur. C’est une façon de « parler tout haut » (Newell & Simon, 1972) utilisée afin de mieux connaître les ressorts des pratiques individuelles en fonction du contexte. Le parcours commenté permet ainsi de recueillir le point de vue de l’enquête en cours de mobilité, notamment dans ses déplacements quotidiens ou routiniers. On parlera plutôt de parcours du combattant quand le parcours a lieu dans un espace mal connus et par conséquent moins maîtrisés.

Cette méthode est notamment utilisée pour comprendre les obstacles et les besoins des personnes en situation de handicap ou à mobilité réduite (Cerema, Marina Richez, 2017). Par exemple, les personnes âgées sont une cible particulièrement intéressante pour ce type d’enquête puisqu’elles rencontrent des difficultés souvent plus fortes à se mouvoir et sont donc plus sensibles aux problèmes d’accessibilité. Mais ce mode d’enquête peut être utile sur un bon nombre de thématique, par exemple sur les mobilités touristiques, en cherchant entre autres la capacité des visiteurs à s’orienter ou non, leur appropriation des offres de transport disponibles ou les éléments répulsifs de l’aménagement.

Le principal intérêt des parcours commentés est la richesse des informations récoltées sur les pratiques de déplacement à une échelle très fine : les aspects agréables du parcours ou les éventuelles embûches, les ambiances, les points de repères utilisés, le mobilier urbain qui fait défaut ou apprécié, etc. Il est aussi important de brosser un portrait plus ou moins détaillé des caractéristiques objectives de l’espace parcouru (mobilier urbain, aménagements, régimes de circulation, etc.) pour pouvoir le comparer ensuite avec les commentaires et les ressentis des enquêtés et préciser l’analyse.

Le parcours commenté peut aussi s’accompagner d’une « filature » où un second enquêteur peut suivre l’itinéraire pour observer, documenter et analyser le cheminement et les réactions des personnes suivies face à leur environnement. À l’inverse l’exercice peut être réalisé en autonomie par l’enquêté dès lors qu’il accepte de remplir un « carnet de pratiques » (qui peut être narratif, mais aussi photographique, sonore, etc.), c’est-à-dire de rédiger un carnet de bord relevant certains aspects de leurs déplacements. Cela suppose une première formation des participants, mais peut aussi permettre étendre l’enquête dans le temps.

Le formulaire élaboré par l’Association Transports et Environnement offre un exemple pratique de questionnaire à compléter lors d’un parcours commenté (ainsi que quelques conseils méthodologiques) 1. S’il cible avant tout des personnes âgées fragilisées, il donne un aperçu plus général du type d’éléments pouvant être abordés grâce à cette méthode. Il se focalise toutefois plutôt sur des éléments matériels (aménagements, transports, mobilier urbain, etc.), quand les parcours commentés peuvent permettre d’accéder comme évoqué ci-dessus à des aspects plus subjectifs mais tout aussi essentiel au diagnostic.


1 ATE, « Les aînés : les oubliés de la circulation. Aide-mémoire »

Les parcours du combattant

Dérivée de la méthode des parcours commentés, la méthode du parcours du combattant vise à recueillir le point de vue de l’individu en cours de mobilité. Si les parcours commentés sondent l’expérience vécue de la mobilité quotidienne et routinière, les parcours du combattant sont davantage adaptés à la mobilité occasionnelle en ce qu’ils ouvrent une fenêtre sur le déroulement de déplacements réalisés sur des territoires pas ou mal connus et par conséquent moins maîtrisés. Cette méthode place l’individu suivi dans le contexte d’un scénario. On demande à une personne de se rendre à une destination précise tout en verbalisant ses faits et gestes. On l’accompagne et on la filme tout au long du parcours. On la prévient qu’elle risque de rencontrer des obstacles ou d’être confrontée à des difficultés. Si le scénario initial est factice, l’exercice est une mise en situation très réaliste dans un environnement bien réel. Plus la personne interrogée rencontre d’obstacles, plus son parcours devient ludique et se transforme en chasse au trésor. Mais la méthode est surtout un excellent moyen pour faire un diagnostic des dispositifs de jalonnement existants, des pratiques d’orientation, des obstacles rencontrés, etc.

Questionnaire individuel

Dans l’optique de mesurer plus précisément l’accessibilité, de nombreuses réflexions ont été menées pour approcher sa dimension individuelle. Notamment, le concept de motilité, défini comme « l'ensemble des caractéristiques propres à un acteur qui permettent d’être mobile », permet d’enrichir la compréhension des facteurs d’accessibilité en prenant en compte les capacités individuelles à se mouvoir, en termes de condition d’accès, de compétences, et de projets. Dans l’optique de rendre opérationnelle cette idée, des travaux de recherche ont cherché à construire un indice synthétique de motilité.

Nous présentons ci-dessous à titre indicatif (il ne s’agit pas de reprendre cet exemple tel quel, mais de pouvoir s’en inspirer) un questionnaire créé par plusieurs chercheurs à partir d’une base de données sur un échantillon représentatif de deux agglomérations (Clermont-Ferrand et Montbéliard) et de la base de données de Mouvance, portant sur un échantillon de personnes ayant répondu à un questionnaire dans le cadre d’un diagnostic mobilité sur l’aide à l’insertion professionnelle. Les questions choisies sont axées sur des aspects individuels de l’accessibilité (contrairement à des données de contexte comme le réseau, l’offre de transport ou les caractéristiques socio-économiques du territoire). Nous reproduisons ici les éléments sélectionnés qui donnent un aperçu des éléments à prendre en compte :

  • Pour les accès :
    • J’ai une voiture, j’ai le permis voiture et je circule avec un véhicule en règle
    • J’ai une moto, j’ai le permis moto et je circule avec un véhicule en règle
    • J’ai un vélomoteur, j’ai le permis AM/BSR et je circule avec un véhicule en règle
    • J’ai un vélo et je peux stocker un deux-roues
    • J’ai accès à internet chez moi et j’ai accès à internet dans un tiers-lieux
    • Je n’ai pas de problème de santé qui limite mes déplacements
    • Je ne dois pas demander la permission pour sortir de chez moi
    • Je peux compter sur quelqu’un pour me transporter
  • Pour les compétences
    • J’utilise sans problème le car, le train ou le TGV
    • J’utilise sans problème le bus, le tramway ou le métro
    • Je sais conduire une voiture
    • Je sais conduire un cyclomoteur ou une moto
    • Je sais conduire un vélo
    • Je trouve facilement mon chemin dans un endroit inconnu et je sais me repérer à l’aide d’une carte ou d’un plan
    • J’ai peur quand je suis entouré d’inconnus et j’ai peur dans les transports en communs
    • Je sais lire un tableau d’horaires de transport, j’évalue facilement un temps de transport, je sais calculer le cout d’un transport, je sais préparer mes trajets seuls
    • Je ne crains pas les endroits inconnus et je ne stresse pas quand je dois faire une démarche pour la première fois
    • J’ai peur en voiture et j’ai peur de la conduite.
    • Je sais utiliser un distributeur de billets de transport
    • Je sais parler, écrire, lire le français
  • Pour les projets
    • J’aimerais passer le permis voiture
    • Je voudrais conduire une moto
    • Je voudrais conduire un scooter et je voudrais conduire un vélomoteur
    • Je souhaiterais déménager et j’ai un projet de déménager dans une autre ville
    • À combien de temps de chez moi au maximum je peux accepter un travail

Si ce type d’approche est sujet à discussion, notamment dans le choix des questions (à adapter selon l’objectif de l’étude) et dans l’importance à accorder à chaque composante, elle a le mérite de contextualiser et d’approfondir la mesure de l’accessibilité, en interrogeant les individus sur leur situation réelle, en termes de moyens de déplacement, d’aisance mais aussi de projets.

 

Les enquêtes thématiques

Les enquêtes sur les mobilités touristiques

En l’absence de données sur les pratiques de déplacements liées au tourisme ou pour préciser la situation à une échelle plus locale il peut être indiqué de mener une enquête spécifique. Cela est notamment pertinent lorsqu’une activité touristique importante est constatée et justifie des investissements significatifs dans l’étude et l’analyse des pratiques de déplacement. Les enquêtes touristiques sont coûteuses et il convient de réfléchir à la pertinence d’un tel dispositif selon l’impact du tourisme sur le territoire. Des enquêtes plus localisées (aux abords d’une plage, à l’entrée d’un site touristique) et orientées (sur la qualité de l’accessibilité, du stationnement ou de l’information voyageur par exemple) peuvent être utiles si des enjeux touristiques sont identifiés en amont.

Les enquêtes sur le tourisme peuvent notamment permettre de mieux connaître les pratiques spécifiques de déplacement des touristes et leurs besoins : temporalité et géographie des déplacements, itinéraires pratiqués, usages des modes de transport, connaissance ou non des offres alternatives existantes et de l’information multimodale associée, motifs, programmes d’activités, lieux fréquentés, type d’hébergement (marchand ou non marchand), horaires et temps de déplacement, typologie des visiteurs, etc. Non uniquement portées sur la mesure de la mobilité, elles peuvent aussi s’appuyer sur des approches plus larges et s’intéresser, par exemple, aux besoins et aux attentes ainsi qu’à la satisfaction des usagers par rapport aux services de transports et à la qualité de service.

L’enquête qualitative est particulièrement intéressante pour l’étude des mobilités touristiques. En effet, le plus souvent, lorsque l’on évolue dans un environnement touristique, on se déplace en terrain inconnu ou méconnu. Les itinéraires empruntés, les modes de transports choisis ainsi que les stratégies d’orientation dans cet environnement touristique peuvent surprendre à de nombreux égards. Ils peuvent même être très différents des choix que privilégient ordinairement les résidents. Outre le fait que de nombreux touristes ne parlent pas français, les vacanciers ont un rapport au temps particulier. Ils peuvent par ailleurs vouloir reproduire des schémas de mobilité qu’ils appliquent habituellement dans leur environnement quotidien ou, au contraire, profiter de l’espace-temps des vacances pour tester des façons de se déplacer qui leur sont moins familières.

Une enquête sur la mobilité touristique peut aussi porter sur un ou plusieurs sites spécifiques et leur accessibilité en évaluant la connectivité et le maillage de l’offre de transport vers et à l’intérieur du territoire, son adaptation aux variations de flux touristiques, la lisibilité de l’offre, les possibilités de stationnement, et les services de mobilité à vocation touristique.

Ces éléments de diagnostic permettent d’identifier des pistes pour améliorer ou optimiser le système de transport, ses défauts ou ses atouts. Notamment, ces informations permettent de développer la complémentarité des modes de transport, la qualité des accès et éviter des problématiques de saturation, de pollution ou de décalage par rapport aux besoins réels.

À titre indicatif, le questionnaire utilisé dans le cadre de l’enquête présentielle estivale de Corse de 2018 présenté ci-dessous 1 permet de mieux saisir le type de questions posées lors de ce genre d’enquête. Cette enquête avait pour but de compléter l’enquête déplacements villes moyennes, menée en 2016-2017 mais hors de la période estivale, en apportant des informations sur la mobilité des touristes et des résidents corses.


1 Annexes – Cerema. Connaître la mobilité touristique - Guide méthodologique pour la réalisation d’enquêtes. Cerema : Bron, 2019. Collection Connaissances. ISBN 978-2-37180-318-3

Enquête stationnement

Une enquête stationnement est une étude portant sur l’offre de stationnement. Il s’agit de quantifier et de localiser les places disponibles ouvertes au public, en ouvrage ou en parc, y compris par exemple les parkings payants des centres commerciaux (et dans la mesure du possible des places privées) et les qualifier. Cela signifie comprendre leur vocation (résidentielle, commerciale, touristique, mixte, parking-relais, aire de covoiturage), leur positionnement par rapport aux activités et équipements désirés par les usagers (éloignement, accès à pied ensuite depuis le parking). Une enquête stationnement observe également les pratiques : taux de remplissage, saturation ou parking inoccupé, rotation des véhicules, stationnements illégaux.

Elle peut par ailleurs prendre en compte des thématiques spécifiques comme le stationnement des actifs, des clients, des camping-cars et caravanes, etc.

L’enquête peur être confiée en régie aux services techniques lorsqu’ils existent ou à des bureaux d’études. Concrètement, il s’agit de rassembler les informations disponibles, de faire un relevé à partir de vues aériennes, de lecture de plaque d’immatriculation automatique et de déplacement sur le terrain pour localiser les places disponibles et mesurer la fréquentation et la rotation des véhicules. L’offre privée reste un angle mort de ce type d’enquête, mais elle peut être estimée grâce aux données du recensement avec la variable « emplacement de stationnement du ménage occupant le logement » 1. Les différents indicateurs mesurés (durée et période de stationnement, taux d’occupation, de congestion, d’infraction, de rotation) permettent d’établir une typologie d’usagers 2 :

  • Les résidents (qui stationnent durant la nuit et qui utilisent leur véhicule pour aller travailler)
  • Les pendulaires (qui stationnent durant la journée)
  • Les visiteurs ponctuels (qui stationnent de manière ponctuelle pour des achats ou des motifs médicaux), de moyenne durée ou nocturnes
  • Les illicites (qui se garent n’importe où, posant ainsi des problèmes de sécurité)
  • Des véhicules-ventouses (qui ne bougent pas et encombrent l’espace public)
     

Ces résultats permettent d’envisager les meilleures réponses à adopter selon les spécificités du territoire et de la population. Ce type d’enquête permet enfin de mettre l’offre de stationnement en regard de ce qui pourrait être fait de l’espace public consommé par celui-ci (pour les autres modes de transport, ou d’autres usages).


1 cf. travail CEREMA-Agence d’urbanisme de Lille sur la base des données de la taxe foncière à partir des fichiers fonciers et des données des acteurs du tertiaire

2 « Le stationnement sur l’espace public : stratégie et préconisation pour aménager », Cerema, 2021

 

Les enquêtes légères sur les habitudes de mobilité (en cours d'expérimentation par le Cerema)

Principe

Les enquêtes auto-administrées visent à estimer les pratiques habituelles des résidents et les lieux usuels fréquentés selon  les motifs. Elles reposent sur des protocoles simples : un échantillon de la population réduit (environ 800 habitants), des enquêtes adressées par voie postale ou internet. Leur coût est d'environ 10 000 € dans la mesure où la collectivité internalise une partie de leur conception (impression des questionnaires, envoi des courriers...). Ces enquêtes pourront être complétées, selon les besoins, avec d'autres données (comptages routiers, comptages TC, exploitation des données de l'INSEE...).

 

Mode de passation des enquêtes

 
Source : Cerema (2019), « Connaître la mobilité touristique. Guide méthodologique  pour la réalisation d’enquêtes »
Source : Cerema (2019), « Connaître la mobilité touristique. Guide méthodologique  pour la réalisation d’enquêtes »